Pour la fin du conflit et la paix entre les peuples Israéliens et Palestinien
Nous sommes ici pour dire notre haine de la guerre Et résolus à en combattre les causes. Parce que nous refusons la fatalité de la guerre. L’engrenage incontrôlable de la guerre. Avec, disons-le franchement, le risque d’une guerre mondiale.
Nous sommes ici pour dire notre amitié et notre solidarité avec deux peuples meurtris. Le peuple palestinien et le peuple israélien.
Aujourd’hui la paix paraît hors de portée. La haine et la peur triomphent. Le chemin vers la paix est étroit. Il sera long et difficile.
Alors disons d’abord l’urgence.
Le cessez-le-feu. Nous voulons le cessez-le-feu immédiat. Le cessez-le-feu ce n’est pas la paix mais ça n’est déjà plus tout à fait la guerre.
L’urgence encore. La libération immédiate de tous les otages enlevés en Israël le 7 octobre. L’urgence enfin de l’aide humanitaire.
Nous n’oublions pas ce 7 octobre tragique. Mais, nous le savons tous ici, ce conflit vient de loin.
Trop longtemps la communauté internationale, comme notre gouvernement, s’est désintéressée du sort des Palestiniens. Il est aujourd’hui de sa responsabilité d’imposer la paix.
Car elle est possible. Nous avons ici le devoir de dire que la paix est possible.
Les résolutions 242 et 338. Les accords d’Oslo. L'initiative de Genève. La Voix des peuples d’Ami Ayalon et Sari Nusseibeh. Le document des prisonniers signé par Marwan Barghouti.
Oui la paix est possible. Et ses contours sont connus.
Un état palestinien peut vivre en paix à côté de l’état d’Israël, avec les garanties du droit et l’implication de la communauté internationale.
A nous d’exiger la paix.
Maudite soit la guerre !
Texte lu lors de la manifestation pour la paix le 9 décembre, à Guéret.