RN147 : Les Écologistes de Haute-Vienne s’opposent à un projet routier d’un autre temps

Communiqué de presse 
Les Écologistes de Haute-Vienne
10 avril 2025

Les Écologistes de Haute-Vienne s’opposent à un projet routier d’un autre temps — pour des solutions de mobilité DURABLE Les Écologistes de Haute-Vienne s’opposent au projet d’aménagement de la RN147, qui prévoit la création d’une nouvelle section à 2x2 voies entre Limoges et Nieul. Un projet hérité du siècle dernier, pensé pour un monde où l’on ignorait les limites planétaires, aujourd’hui complètement déconnecté des enjeux écologiques, économiques et sociaux. 

Un vieux projet relancé sans vision d’avenir 

Lancé dans les années 90, ce projet refait surface en 2025, malgré son absence au Grenelle de l’Environnement et l’abandon de la LGV. Il s’agit d’un chantier estimé à 132 millions d’euros, pour un gain de temps dérisoire (1 à 3 minutes selon les véhicules), au prix d’un impact colossal sur les terres agricoles, les paysages, la biodiversité et le climat. Un coût écologique et agricole inacceptable Avec plus de 300 hectares de terres agricoles menacées et un tracé qui traverserait des zones naturelles riches en espèces protégées, ce projet d’infrastructure sacrifierait irrémédiablement des ressources vitales. À cela s’ajoute un bilan carbone faramineux, lié aux ouvrages et terrassements nécessaires pour permettre une vitesse de 110 km/h. 

Refuser ce projet ne signifie pas dire Non à tout

Nous tenons à le dire clairement : rejeter ce projet routier ne signifie pas rejeter toute alternative. Les besoins de mobilité sont majeurs, notamment pour la desserte entre Limoges, Bellac et Poitiers. Les réponses doivent être à la hauteur des enjeux du XXIe siècle, c’est -à -dire défendre le vivant. 

Nous sommes POUR la sécurisation du tracé actuel. Plutôt que de multiplier les grands travaux coûteux et destructeurs, il faut surtout mettre en place des solutions de transport qui améliorent vraiment le quotidien des habitants tout en préservant le vivant. Cela passe par une réflexion sérieuse sur les mobilités rurales, le développement de l’intermodalité, des transports en commun jusque dans les campagnes. Les véritables alternatives sont celles qui nous permettent de moins prendre la voiture. 

Delphine Rochet Co-secrétaire départementale 
Clément Loignon Co-secrétaire départemental